Il s’agit d’une méthode d’investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente de conduite et dont le fondement se trouve dans la théorie formulée par Freud.
Avec des mots simples : la psychanalyse, c’est la psychologie des profondeurs, ou comme dit Freud, « la psychologie de l’inconscient ».
C’est une certaine conception de l’être humain qui s’intéresse à ce qu’il y a de plus intérieur en lui : son intimité. Cette intimité, grâce à la psychanalyse, peut s’exprimer de plus en plus, de mieux en mieux, car elle peut échapper à l’individu lui-même.
La psychanalyse est une théorie du psychisme humain qui aide l’individu à savoir pourquoi il est ce qu’il est, identifier ce qui l’empêche d’être, ce qu’il aurait aimé être, les raisons pour lesquelles il fait où pense certaines choses, sans penser en faire d’autres.
La psychanalyse peut donner des réponses à des questions existentielles, comme elle peut définir la ou les sources de blocage : personnel, sexuel, professionnel, émotionel…
Elle sert aussi à trouver voir plus clair dans ce qui est refoulé, ce que l’on s’interdit de se souvenir et d’exprimer. C’est une rencontre avec son inconscient qui a pour fin de se délivrer et de se libérer.
La psychanalyse peut révéler des troubles, des angoisses, un problème. Elle aide à trouver le début.
J’aime toujours donner cette métaphore qui me fait sourire : c’est comme quand on perd le début d’un rouleau de scotch, on essaye de le trouver, parfois on abandonne, et on le jette au fond du tiroir. Juste qu’au nouveau besoin, et là on le ressort, on essaye de nouveau. C’est tellement fin, transparent, que c’est dur. Mais une fois qu’on y arrive, c’est la réussite !
Une fois le bout de notre psychanalyse attrapé, on peut décider de remédier à ce qui nous fait mal, à ce qui nous bloque.
À ce moment-là on parlera de psychothérapie.